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Colloque international L’oral dans tous ses états à travers les langues du monde : enjeux linguistiques, littéraires et socioculturels
Les 20-22 novembre 2025 Université de Sousse/ Faculté des lettres et des Sciences humaines (Tunisie) Langues du colloque : français, arabe, anglais
Colloque co-organisé par la FLSHS (Laboratoire Ecole et littératures, Université de Sousse), LLL (Université d’Orléans), ELLIADD (Université Marie et Louis Pasteur), et CRLAO-CNRS (Inalco-Ehess)
Manifestation première du langage humain, l’oral est omniprésent : spontané ou codifié, éphémère ou mémorable, intime ou public, il traverse tous les espaces de communication. Qu’il soit naturel ou travaillé, formel ou informel, en face-à-face ou médiatisé, il façonne les échanges quotidiens, tous les discours (académiques, culturels, politiques, etc.), les pratiques artistiques et les innovations technologiques. Omniprésent, il demeure pourtant insaisissable, inscrit dans le flux du temps et voué à disparaître dès son énonciation (verba volant scripta manent). Contrairement à l’écrit, qui fixe et matérialise le langage, l’oral n’existe que dans la dynamique de son énonciation. L’analyser suppose donc de le traduire en termes d’espace : le transcrire, le segmenter, le figer dans une représentation graphique qui, inévitablement, altère sa nature fluide et spontanée. En effet, le passage de l’oral à l’écrit ne se limite pas à une simple transcription, mais consiste en une véritable transformation, où chaque médium impose ses propres contraintes et redéfinit la structure même du langage. La différence entre oral et écrit n’est pas seulement fonctionnelle : elle est aussi matérielle et cognitive. L’oral est un flux sonore, immédiat et contextuel, soutenu par l’intonation (silences, variations de rythme…) et la multimodalité (regards, postures du corps, gestes… voir par exemple Jacques Cosnier 1996). Façonné en temps réel, il voit sa syntaxe se co-construire et s’ajuster (voir la notion de syntax on line de Peter Auer 2000). L’écrit est une inscription spatiale, segmentée et indépendante de la situation d’énonciation. Il est censé traduire le flux temporel en progression structurale, lissant les hésitations, supprimant les redondances et brandissant une syntaxe auto-suffisante au niveau de l’énoncé et celui du texte. Entre l’oral et l’écrit, il n’y a donc pas simple transcription, mais adaptation, parfois réinvention. Les différences, d’abord médiales, entre oral et écrit, sont à distinguer de la manière dont ils sont perçus et représentés, aussi bien dans le champ de la grammaire, dans l’opinion commune que dans les productions littéraires, où l’oralité, loin d’être simplement transcrite, est souvent reconstruite, stylisée ou mise en scène selon les contraintes et les esthétiques propres à l’écrit. Les travaux de Peter Koch et Wulf Oesterreicher (2001) proposent d’envisager l’oral et l’écrit non comme une opposition binaire, mais comme un continuum communicatif structuré autour de deux pôles, i.e. la langue de la proximité, associée à l’oral, caractérisée par la spontanéité, l’interaction directe et une syntaxe souple, d’un côté, et la langue de la distance, associée à l’écrit, impliquant une structuration plus réfléchie et une autonomie discursive, de l’autre. Cette perspective permet de penser la diversité des relations entre oral et écrit selon les langues et les usages. En français, où l’oral spontané et l’écrit normé présentent des écarts syntaxiques marqués, la transition entre les deux suppose une reformulation significative. En arabe, seule la forme standard est écrite et enseignée, tandis que les variétés dites dialectales, essentiellement orales, restent socialement dévalorisées, créant une situation de diglossie, quelquefois conflictuelle. D’autres systèmes, comme le chinois, présentent une relative autonomie entre écriture et phonétique, tandis que certaines langues à forte tradition orale n’ont développé un système graphique que récemment. C’est dans ce cadre que Langlois (2012 : 99) détecte une dualité et une forme de « compagnonnage » entre oralité et écriture depuis l’apparition de cette dernière. La parole est certes première, innée et définitoire à l’espèce humaine, mais le langage s’est perfectionné et a cheminé avec la technologie de l’écriture, tout comme il s’adapte aujourd’hui aux nouvelles technologies de communication (Hagège, 1985 : 89-91). Il y a donc une interdépendance inéluctable entre ces deux outils de la pensée. Si l’homme est un homo sapiens, agissant en conscience, il est avant tout un homo loquens « homme dialogal », qui semble prédisposé biologiquement à devenir un « homme de paroles », qui deviendra éventuellement mais pas nécessairement « un homme de l’écrit » (Hagège, 1985 : 198). En résumé, s’il n’y a pas eu une dichotomie radicale entre oralité et écriture, il y a cependant de réelles différences, à la fois en termes de valeur mais aussi de bénéfices cognitifs (cf. Langlois, ibid.). Ces diverses modélisations de la différence entre oral et écrit se trouvent elles-mêmes aujourd’hui remises en cause par l’avènement des humanités numériques, qui redessinent les frontières entre les deux. Du point de vue des usages, les technologies numériques favorisent des formes hybrides de communication, comme les messages vocaux, les sous-titres automatiques ou les interfaces vocales, où l’oralité et l’écrit s’entrelacent en permanence. Sur le plan scientifique et méthodologique, les nouvelles approches computationnelles permettent d’analyser directement le signal sonore sans passer par la transcription, avec des modèles comme wav2vec 2.0 ou HuBERT. Ces avancées remettent en question la primauté de l’écrit dans l’étude du langage et ouvrent la voie à une meilleure prise en compte des langues peu dotées en ressources écrites. Axes de réflexion En plus d’accueillir des études portant sur l’oral, ce colloque invite à interroger les processus de transformation et d’interaction entre oralité et scripturalité à travers plusieurs axes : 1. Oralité et structuration du langage Comment les caractéristiques propres à l’oral (prosodie, gestualité, variations rythmiques) influencent-elles la construction du discours ? Comment l’oralité façonne-t-elle les structures syntaxiques et pragmatiques des langues ? Quelles sont les frontières entre oral et écrit dans les langues où ces distinctions sont particulièrement marquées (diglossie, plurigraphisme) ? 2. De l’oral aux corpus : transcription et annotation L’annotation des données orales, dont la transcription est une composante essentielle (voir Abouda, Lefeuvre & Badin, à paraître), structure et interprète la parole pour en permettre l’analyse. Mais toute mise en texte suppose une sélection : quelle granularité adopter ? Comment concilier la mesure quantitative et le « grain » du langage (cf. Rastier, 2011) ? L’oral, fluide et multidimensionnel, résiste à toute fixation complète. La transcription et l’annotation, en mettant en évidence certains phénomènes - prosodie, syntaxe, interaction… - sont autant de cartes du langage, chacune privilégiant une perspective. Mais la carte n’est pas le territoire : elle oriente l’interprétation autant qu’elle structure la donnée. Dès lors, comment penser ces choix pour une représentation la plus pertinente possible ? 3. Normes, représentations et hiérarchisation des formes langagières Depuis des siècles, l’écrit a été érigé en modèle de légitimité linguistique, reléguant l’oral à une position secondaire. Comment cette hiérarchie s’est-elle constituée selon les contextes culturels et historiques ? Dans quelle mesure les locuteurs évaluent-ils leur propre usage oral et celui des autres usagers de la langue par rapport à la norme écrite ? Comment les institutions éducatives, académiques et médiatiques participent-elles à cette structuration ? 4. Oralité et technologies : hybridations et recompositions Loin d’une opposition rigide entre oral et écrit, les pratiques numériques contemporaines révèlent un continuum entre ces deux modes d’expression. L’oral est aujourd’hui enregistré, transcrit automatiquement, archivé, rejoué, voire simulé par l’intelligence artificielle. Parallèlement, l’écrit emprunte des codes de l’oralité à travers les textos, les messages instantanés, les emojis ou les sous-titres automatiques. Comment ces pratiques redéfinissent-elles les spécificités de l’oral et de l’écrit ? Quels enjeux posent-elles en termes de normativité linguistique, de mémorisation et d’authenticité du discours ? En quoi les humanités numériques remettent-elles en cause les distinctions traditionnelles entre ces deux modes d’expression ? 5. Oralité et création littéraire Dans quelle mesure la littérature cherche-t-elle à capter l’oralité, à la styliser ou à la recomposer ? Quels procédés sont utilisés pour restituer la parole dans le texte, que ce soit dans la narration, le théâtre ou la poésie ? Comment la littérature joue-t-elle avec les frontières entre langue de la proximité et langue de la distance ? L’oralité y est-elle une contrainte, une ressource ou un artifice ? Une dimension centrale de cette relation réside dans la représentation souvent fantasmée de la langue populaire, qui oscille entre fascination et mise à distance. Loin d’être un simple reflet des pratiques langagières, la transcription de l’oral en littérature participe souvent d’une reconstruction qui en accentue certains traits tout en en gommant d’autres, interrogeant ainsi les hiérarchies entre écrit et oral. Cette mise en scène de l’oralité s’inscrit dans une tension entre une approche légitimiste, cherchant à préserver les normes de l’écrit, et une démarche plus populiste, revendiquant l’expressivité d’une langue orale supposée plus authentique ou plus esthétique, plus propice à l'inventivité stylistique. Comment ces enjeux se manifestent-ils dans les choix stylistiques et esthétiques des auteurs ? Dans quelle mesure l’oralité littéraire reflète-t-elle des idéologies linguistiques et des représentations sociales de la langue ? 6. Diachronie de l’oral Si William Labov décrit la linguistique historique comme “the great art of making the best use of bad data” (1994 : 11), c’est parce que « plus on remonte dans le temps, plus les données, nécessairement écrites, sont éparses, discontinues, peu diversifiées, et parfois mal documentées » Marchello-Nizia et al. (2020 : 34). S’initiant et se propageant essentiellement à l’oral, le changement linguistique paraît particulièrement difficile à documenter en diachronie longue qui ne dispose, dans le meilleur des cas, que de données écrites. D’où l’émergence du champ de l’oral représenté (Marchello-Nizia 2012 ; Lefeuvre & Parussa 2020), qui cherche à débusquer les marques d’oralité dans l’écrit disponible, et celui de la micro-diachronie de l’oral (Abouda & Skrovec, 2022) qui cherche à croiser la diachronie longue et la sociolinguistique variationniste. Quels indices permettent de reconstituer les formes orales disparues ? Dans quelle mesure les textes anciens stylisent-ils l’oralité plutôt qu’ils ne la reflètent ? Comment l’écart entre oral et écrit a-t-il évolué au fil du temps ? Comment la documentation du changement linguistique en temps réel sur des données orales récentes permet-elle de consolider les méthodes de la diachronie longue ? Cet axe invite à explorer les moyens d’analyser l’oral dans une perspective diachronique et micro-diachronique, entre documentation, reconstruction linguistique et mise en scène littéraire. 7. Didactique de l’oral L’école est un lieu d’échange verbal constant (Langlois, 2012), mais l’oral y occupe un statut paradoxal : omniprésent dans les interactions, il est à la fois un outil et un objet d’apprentissage, sans pour autant s’imposer comme une discipline à part entière (Nonnon, 1994). Malgré sa reconnaissance dans les documents officiels, sa didactisation reste complexe, en raison notamment de la prééminence de l’écrit dans l’apprentissage scolaire (Gadet & Guérin, 2008). Les études en sociolinguistique et sur la variation rappellent l’importance de prendre en compte la diversité des usages oraux et leurs actualisations en classe. L’oral doit-il être enseigné à travers des situations fonctionnelles précises, ou son acquisition repose-t-elle avant tout sur un apprentissage informel par l’interaction ? Ces questionnements s’étendent aussi bien à la langue maternelle qu’à l’apprentissage des langues étrangères, où la maîtrise des compétences orales est centrale. Dans cette perspective, les recherches sur la grammaire de l’oralité (Weber, 2013) et sur les modes contemporains de communication (Weber, 2019) ouvrent de nouvelles pistes pour l’intégration de l’oral dans les apprentissages. L’articulation entre prosodie, communication non verbale et gestualité joue un rôle clé dans cet enseignement. Le concept de “corps apprenant” (Lapaire, 2022) et les approches enactives (Aden, 2016) soulignent l’importance des dimensions sensori-motrices dans l’appropriation des compétences orales. De même, les travaux sur le “geste pédagogique” (Tellier, 2013) montrent comment la gestualité de l’enseignant soutient la compréhension et l’appropriation du langage. Comment articuler l’apprentissage de l’oral avec les autres compétences linguistiques ? Quels outils et dispositifs permettent une meilleure prise en compte de la communication non verbale ? Dans quelle mesure la multimodalité et les nouvelles formes de communication transforment-elles l’enseignement de l’oral ? 8. Traduction de l’oral : entre spontanéité, fidélité et technologies « The conference interpreter must be able to provide an exact and faithful reproduction of the original speech. Deviation from the letter of the original is permissible only if it enhances the audience’s understanding of the speaker’s meaning » (Jones, 2002 : 4). La traduction de l’oral, qu’elle soit interprétative ou automatique, pose un défi constant entre la restitution fidèle du discours source et l’adaptation nécessaire à l’efficacité communicationnelle. Contrairement à la traduction écrite, qui permet un travail de reformulation approfondi, la traduction orale exige une restitution instantanée, fluide et adaptée au contexte, sans possibilité de révision. L’interprétation simultanée, consécutive ou chuchotée mobilise des compétences spécifiques qui tiennent compte des contraintes temporelles et de la nature éphémère du discours oral. Mais qu’advient-il des spécificités orales du discours lorsqu’il est traduit en direct ? La spontanéité du locuteur est-elle préservée ou est-elle sacrifiée au profit d’une clarté et d’une efficacité accrues ? Dans quelle mesure le type de discours et le contexte de l’interprétation influencent-ils le traitement de l’oralité dans la langue cible ? Par ailleurs, les avancées technologiques transforment les pratiques et les enjeux de la traduction orale. L’intelligence artificielle, la reconnaissance vocale et les outils de traduction automatique proposent de nouvelles approches qui redéfinissent les compétences requises pour les interprètes et traducteurs. Face à ces évolutions, comment adapter la formation des futurs professionnels ? Quels outils pédagogiques privilégier pour développer la rapidité d’analyse et la précision de restitution ? Jusqu’où les technologies peuvent-elles compléter, voire concurrencer, l’expertise humaine dans la médiation linguistique ?
Un colloque interdisciplinaire Ce colloque s’adresse aux linguistes, littéraires, anthropologues, historiens du langage et spécialistes des médias, dans les langues du monde, souhaitant explorer ces problématiques dans toute leur diversité. Il invite à confronter différentes traditions linguistiques et littéraires, afin de penser les multiples façons dont l’oral et l’écrit interagissent, se transforment et se recomposent.
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